Le Conseil communal de la Ville du Locle s’engage pour un développement du canton conforme à la volonté et à la solidarité fédérale.
Il tient à faire part de sa vive inquiétude quant au positionnement du Conseil d’État sur la problématique de la géotopographie
Pour rappel, avec plus de 6000 signatures recueillies, l’initiative sur la géotopographie doit permettre de rétablir une certaine équité entre les communes, en insistant notamment sur le respect de la volonté fédérale qui prend en compte les contraintes liées à l’altitude d’une localité. Or, en balayant d’un revers de main la notion fédérale qui dicte que les fonds compensatoires doivent parvenir aux échelons assumant les charges, le Conseil d’Etat renvoie la balle au diable vauvert au très grand dépit des communes concernées.
Cette captation de capitaux fédéraux, à hauteur de plus de Fr. 23 millions (base 2017), destinés aux collectivités locales n’est pas saine. S’opposant à la volonté fédérale et à la solidarité constitutive du pays, la situation neuchâteloise, voulue et soutenue par l’actuel Conseil d’Etat, risque d’accentuer le développement du canton à deux vitesses. Cette position du gouvernement cantonal fragilisera la plupart des communes et leurs populations, aussi bien celles des Montagnes neuchâteloises, que celles des Vallons et d’une partie du Littoral.
Par conséquent, nous plaçons nos espoirs sur les nouvelles autorités cantonales pour rectifier ce positionnement qui ne peut pas être bénéfique à terme. Le travail en commission sera dès lors déterminant pour limiter les disparités en prenant en considération les charges topographiques supplémentaires liées à l’altitude. Nous remercions d’ores et déjà le futur gouvernement et le nouveau parlement pour leur engagement dans la défense de l’intérêt général et des différentes régions constitutives de notre canton